Contexte du projet
Les zones de mouillages organisées, solutions à la destruction des écosystèmes marins, peinent à être financées
Ces 50 dernières années, 34% des herbiers marins de Posidonie, puits de carbone et sanctuaires de biodiversité, ont disparu sur tout le littoral méditerranéen, en partie “labourés” par les ancres. Dans les tropiques, les récifs coraliens sont également touchés. Par exemple, dans certaines zones des Îles Vierges britanniques, les récifs ont perdu jusqu’à 40% de leur surface à cause de l’ancrage dans les zones hautement fréquentées.
Une zone de mouillage organisée est mise en place par des territoires qui souhaitent assurer la sécurité et le confort des plaisanciers, et mieux intégrer les enjeux environnementaux qu’implique le mouillage sauvage. Cependant, les communes et les aires protégées sont confrontées à de nombreux défis administratifs et financiers qui les freinent dans leur démarche.
Les infrastructures de mouillage sont coûteuses à mettre en place – particulièrement si elles sont écoconçues – et à gérer. Les communes ont du mal à anticiper la question de la viabilité financière et technique.